Elle fit une pause et sa présence ce fit plus importante dans l'esprit des loups, elle voulait qu'ils l'identifient bien en tant que Rakuen et non pas un rêve banal qu'ils auraient pu faire.
« Être accompagné d'un Kokaku pourrait vous permettre d'avancer plus rapidement dans la difficulté, puissiez-vous comprendre mes paroles, mes enfants. »
Elle commença à estomper sa présence et fit un signe de tête à chaque loup dans chaque rêve. Elle s'évanouit alors dans une trainée blanche, unique trace de son passage.
Deux meutes, deux continents, deux catastrophes. Les inondations font rage sur le continent Tan'Sui, tandis que, sur Ten'Ka, c'est la sécheresse qui perdure. Rakuen, un esprit bien mystérieux, décide alors d'ouvrir le brouillard qui sépare les deux continents afin de permettre à la meute Taiyou de rejoindre Tan'Sui. Sur Tan'Sui, les inondations ont cessées, laissant une seule meute encore debout, les Tsuki. Aujourd'hui, cela fait huit mois que les Taiyou ont traversé et que la cohabitation, avec la meute locale, a commencé. La paix règne encore sur Tan'Sui. Mais pour combien de temps ?
❀❀❀❀❀
Le 10 Octobre de l'année 100, le brouillard s'est automatiquement reformé après le passage de la meute Taiyou huit mois plus tôt. Les loups sont, aujourd'hui, parfaitement installés et leur meute prospère. Les rares loups qui s'approchent du brouillard se retrouvent bloqués devant. Ils attendent un moment puis, sans vraiment trop savoir pourquoi, font demi-tour et repartent en ayant oublié ce qu'ils voulaient faire à cet endroit. Il semblerait que Rakuen apparaisse lorsqu'un loup s'approche du brouillard. Elle lui adresse quelques mots silencieux puis s'évapore. Tenterez-vous d'aller la voir pour comprendre certaines choses ?
Elle fit une pause et sa présence ce fit plus importante dans l'esprit des loups, elle voulait qu'ils l'identifient bien en tant que Rakuen et non pas un rêve banal qu'ils auraient pu faire.
« Être accompagné d'un Kokaku pourrait vous permettre d'avancer plus rapidement dans la difficulté, puissiez-vous comprendre mes paroles, mes enfants. »
Une aura de mystère plane sur les Terres Boréales, auréolées d’illuminations mouvantes uniques et parfois égaillées, çà et là, des cris des rapaces nocturnes. Ce sont des terres propres au secret et à la dissimulation, il y serait malvenu de fourrer sa truffe partout. Un peu de tenue que diable !
Les Terres Orientales sont les premières à être baignées par la lumière matinale, bénies jour après jour par le lever de l’astre solaire. Sa forêt abondante et son lac foisonnant de vie aquatique sont un régal pour les yeux, ce sont des terres où il fait bon vivre.
Comme une étrange zone intermédiaire, comme un espace particulier, comme un surprenant entre-deux mondes, ainsi sont les Terres Croisées. On peut y faire toutes sortes de rencontres, sauf peut-être celles du troisième type. Terrain de chasse prolifique et abondant, ce sont des terres qu’il est intéressant d’explorer et de découvrir de toute la force de ses pattes. Prenez de la vitesse et parcourez-les en toute liberté !
Portée par le vent, une odeur de coucher de soleil vous parvient. Si si, vous avez bien lu. Une odeur de coucher de soleil, c’est comme une odeur de fin de journée d’été, une odeur d’herbe chauffée par les rayons solaires, de vent chaud et de nature en pleine floraison. Étant les dernières à être illuminées par le couchant, les Terres Occidentales sont les plus propices à la rêverie et à un endormissement sous les feux flamboyants qui se déroulent sur l’horizon.
Les Terres Australes sont réputées pour leur climat extrêmement chaud, voire carrément poisseux, source de leur abondance. Une odeur d’humidité imprègne néanmoins le pelage de ceux qui ont le malheur de s’y attarder trop longtemps, les rendant extrêmement identifiables pour la truffe de ceux qui n’y résident pas.