Elle fit une pause et sa présence ce fit plus importante dans l'esprit des loups, elle voulait qu'ils l'identifient bien en tant que Rakuen et non pas un rêve banal qu'ils auraient pu faire.
« Être accompagné d'un Kokaku pourrait vous permettre d'avancer plus rapidement dans la difficulté, puissiez-vous comprendre mes paroles, mes enfants. »
Elle commença à estomper sa présence et fit un signe de tête à chaque loup dans chaque rêve. Elle s'évanouit alors dans une trainée blanche, unique trace de son passage.
Deux meutes, deux continents, deux catastrophes. Les inondations font rage sur le continent Tan'Sui, tandis que, sur Ten'Ka, c'est la sécheresse qui perdure. Rakuen, un esprit bien mystérieux, décide alors d'ouvrir le brouillard qui sépare les deux continents afin de permettre à la meute Taiyou de rejoindre Tan'Sui. Sur Tan'Sui, les inondations ont cessées, laissant une seule meute encore debout, les Tsuki. Aujourd'hui, cela fait huit mois que les Taiyou ont traversé et que la cohabitation, avec la meute locale, a commencé. La paix règne encore sur Tan'Sui. Mais pour combien de temps ?
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Le 10 Octobre de l'année 100, le brouillard s'est automatiquement reformé après le passage de la meute Taiyou huit mois plus tôt. Les loups sont, aujourd'hui, parfaitement installés et leur meute prospère. Les rares loups qui s'approchent du brouillard se retrouvent bloqués devant. Ils attendent un moment puis, sans vraiment trop savoir pourquoi, font demi-tour et repartent en ayant oublié ce qu'ils voulaient faire à cet endroit. Il semblerait que Rakuen apparaisse lorsqu'un loup s'approche du brouillard. Elle lui adresse quelques mots silencieux puis s'évapore. Tenterez-vous d'aller la voir pour comprendre certaines choses ?
Elle fit une pause et sa présence ce fit plus importante dans l'esprit des loups, elle voulait qu'ils l'identifient bien en tant que Rakuen et non pas un rêve banal qu'ils auraient pu faire.
« Être accompagné d'un Kokaku pourrait vous permettre d'avancer plus rapidement dans la difficulté, puissiez-vous comprendre mes paroles, mes enfants. »
Perpétuellement baignée d’une douce odeur caractéristique de conifère en bonne santé, la Forêt de Cyprès se prête à de longues et paisibles promenades, ou à d’endiablées chasses entre camarades.
Si vous ne voulez pas avoir les pattes pleines de poudre orange, n’allez pas traîner votre truffe du côté de la Carrière d’Ocre ! Les hautes parois rocheuses qui l’encadrent s’effritent lentement sous l’érosion causée par les éléments, source de la poussière écarlate qui tapisse le fond pierreux, friable et mal assuré sous les pattes.
Plongées toute l’année dans une douce obscurité, les Galeries Souterraines vous assurent une retraite au frais l’été et un recoin tiède l’hiver, car la température y varie très peu. En revanche mieux vaut vous fier à votre truffe plutôt qu’à vos yeux : on se perd facilement dans ces nombreux couloirs.
Il vous faudra beaucoup de persévérance et de patience si vous voulez mettre la patte sur la Source Dissimulée, car ce n’est pas l’endroit le plus facile à trouver des Terres Orientales. Néanmoins, la récompense est à la hauteur des espérances de ceux qui parviennent à la découvrir : l’endroit est magnifique.
La visibilité y est quasi-nulle, et l’ambiance qui y règne est plutôt étrange. Il est à espérer que vous n’êtes ni frileux ni peureux, car il faut avoir le cœur bien accroché pour y emmener ses pattes, cela dit c’est assez pratique si vous souhaitez y faire des rencontres discrètes, car la brume dissimule tout.