La Voix des Kokaku se fait entendre, saurez-vous être à l'écoute ?
 
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 :: Terres de Tan'Sui :: Terres Orientales :: Forêt de Cyprès Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Je veux te protéger. [PV : Dragon & Plume + Renard PNJ]
Suzuki

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☼ Épieuse
Suzuki
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger.
Traverser les vastes terres de Tan'Sui me rappelle des souvenirs de lorsque nous étions encore à Ten'Ka. Ton corps s'élançant à travers les étendues désertiques que je suivais sans aucune hésitation, ta voix me murmurant de rester contre le vent lorsque nous attendions nos cibles et ta chaleur quand tu me réconfortais après une erreur. Tout me manque chez toi, tout me rappelle les instants passés à tes côtés. Tout est une occasion pour me rappeler que tu n'es plus là. Mais, je commence à comprendre, que même sans toi je peux trouver ce qui me donnera envie de vivre.

Celui qui me donnera envie de vivre.

Sa voix me tirait de mes rêveries lorsque j'étais plus jeune et lorsque mon esprit vagabondait en quête de liberté mais que mon devoir envers ma meute me rappelait à l'ordre. Je n'étais qu'aspirante mais je savais ce que je devais faire pour apporter mon aide à ma meute.

Mon regard se reporte sur celui du loup cendré qui marche à mes côtés, je souris sans qu'il ne puisse le voir, ce n'est pas que je voulais le cacher mais il ne comprendrait certainement pas pourquoi je réagissais ainsi, du moins, il ne le comprendrait pas encore. Je serais prête à tout pour lui, pour l'aider à pouvoir aimer la vie, à avancer à mes côtés.

Je souhaite pouvoir lui trouver une raison de vivre.

Je regarde les paysages qui défilent et lorsque je reconnais enfin les arbres qui bordent le territoire des Tsuki, une boule se forme au cœur de mon ventre. Je sais que je ne devrais pas être là, ce n'est pas ma meute, pas mon territoire, je suis clairement en danger ici et mes entrailles le savent.

« Il me semble que nous arrivons bientôt ? »

Je posais la question en sachant déjà la réponse qu'il allait me donner mais j'avais hâte de pouvoir rencontrer son frère, Plume devait être incroyable si Dragon tenait tant à lui.

Je commence à ralentir lorsque je sens les premiers marquages des Tsuki, je regarde Dragon dans l'espoir qu'il ait senti l'odeur de son frère. De mon côté je sens les odeurs de deux loups, est-ce que Plume est parmi eux ? Je couche les oreilles sur mon crâne par réflexe, mais me ravise rapidement en le sentant près de moi.

Je suis si loin de chez moi, de chez nous, est-ce la bonne solution ?

Lun 5 Sep - 17:36
Revenir en haut Aller en bas
Mélopée du Dragon

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Sentinelle
Mélopée du Dragon
Je veux te protéger

Ft. Suzuki/Plume/Renard ♫ Forêt de Cyprès ♫ Juillet 101

Les deux loups traversèrent les différentes terres de Tan’Sui. Le brouillard était de l’autre côté des terres des Tsuki, il y avait donc une sacrée trotte à faire. Pour autant, cela ne semblait pas décourager la femelle. Elle le suivait en silence. De temps en temps, le mâle jetait un coup d’œil en sa direction. Elle semblait pensive alors Dragon ne préférait pas la perturber. Il avait lui-même des choses en tête. Et celle qui occupait actuellement le plus ses pensées était son frère.

Il était parti depuis un moment, il avait peur. Peur que son « père » en profite. Renard Malicieux ne pourrait pas louper une si belle occasion. Vu qu’il épiait les moindres fait et gestes de son fils aîné, il saurait très vite qu’il était parti au-delà des frontières de la meute. Et ça, c’était une occasion en or pour lui. Mélopée du Dragon le savait et ça l’inquiétait. Il jeta un bref regard à Suzuki et accéléra légèrement. Il devait rentrer au plus vite.

« Il me semble que nous arrivons bientôt ? » Dit soudainement la Taiyou.

La Sentinelle sortit de ses pensées. Il remarqua les pins si reconnaissables de la Forêt de Cyprès. En effet, ils étaient arrivés. Le mâle ralentit l’allure et s’arrêta un peu plus loin. Il hocha la tête pour confirmer à la beige qu’ils étaient, en effet, arrivés au niveau des terres des Tsuki. Il huma ensuite l’air, cherchant la moindre odeur. Il sentit le marquage de la patrouille de ce matin. Il sentit le fumet de quelques Chasseurs puis l’odeur de son frère lui parvint. Ah, il était passé par là ! Et c’était encore récent !

Les oreilles du mâle se dressèrent sur son crâne. Il était heureux que Plume ne soit pas trop loin. Cela éviterait à Suzuki de s’enfoncer trop loin dans les terres de la meute. Mélopée ne voulait qu’elle prenne trop de risques.

- Mon frère est passé par là il n’y a pas très longtemps, on va pouvoir le voir sans trop s’enfoncer ! Lui annonça-t-il, tout content.

Cependant, son enthousiasme s’évapora directement quand il sentit une seconde odeur. Ses oreilles se plaquèrent en arrière et il se mit à gronder. Renard ! Il était avec Plume ou tout du moins, sur ses talons. Ils devaient rejoindre le Guérisseur le plus rapidement possible ! Le cendré se tourna vers Suzuki.

- Viens, on doit se dépêcher, il est là aussi.

Il se mit à courir, suivant la piste que son frère avait laissée. L’odeur de son géniteur et celle de son frère se mélangeaient, le mâle n’aimait pas ça. Mélopée du Dragon tourna la tête un instant pour voir si la beige le suivait bien et quelques secondes plus tard, ils tombèrent sur les deux loups. Voyant son « père » près de son petit frère, la Sentinelle se mit à grogner.
Codage par Libella sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Lun 5 Sep - 20:44
Revenir en haut Aller en bas
Plume des Neiges

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Guérisseur
Plume des Neiges

Je veux te protéger

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Plume des Neiges

Feat Suzuki, Mélopée du Dragon et Renard (PNJ)

La mémoire est une curiosité que beaucoup ignorent, non pas qu’ils ne la reconnaissent pas mais plutôt qu’ils la sous-estiment.

Elle est une de ces fonctions que l’on oublie parfois, car on la pense à tord acquise et de ce fait-on ne sait même plus qu’elle existe. Pourtant c’est lorsque qu’on la perd que l’on se rend compte qu’elle existe et alors on commence à la chercher sans la trouver. Car oui, la mémoire est bel et bien à acquérir et pour se faire il faut l’entretenir.
Les souvenirs construisant chaque loup, ceux qui n’arrivent pas à faire fonctionner leur mémoire sont considérés comme défaillants, inapte, comme c’est le cas des plus âgés ou bien des louveteaux pour qui les jours et journées se ressemblent.


Ainsi Plume, aujourd’hui tu réalisais que tu n’avais jamais été un louveteau tandis que ton géniteur lui, te paraissait n’avoir jamais été rien d’autre que ce vieux loup rabougri du cerveau. Hier comme aujourd’hui, demain comme dans cinq ans, les souvenirs de cette journée-là étaient gravés au plus profond de ta mémoire, marquant chaque recoin de ton être, de ton corps, des pattes à la truffe. Le souvenir de ton père brutalisant ton frère qui se laissait faire était frais, brutal comme une réminiscence te brulant la fourrure à chacun de tes pas. Personne ne t’avait vu ce jour-là mais toi, tu avais tout vu, tout entendu, tout compris. Et jamais tu ne pourrais pardonner ce loup que tu n’avais jamais considéré comme ton père.

- « Père, pouvez-vous cesser de me suivre ? Les tâches d’un guérisseur demandent de la concentration et à défaut de ne pouvoir répondre à vos interrogations je peux empêcher la prochaine pénurie de toile d’araignée. » répondis-tu en marquant l’arrêt.

Plus tôt dans la journée, ce vieux Renard avait décidé de te suivre dans la Forêt de Cyprès. Tout d’abord tu crus à une ruse, après tout Plume, il n’était pas anormal que quelquefois le vieux Renard vienne te mettre des bâtons dans les roues. Mais cette fois-ci, au lieu de t’espionner de loin comme à son habitude il décida d’envahir ton espace personnel, te forçant littéralement la patte. Prétextant vouloir te protéger d’un quelconque danger lors de ta cueillette, le perfide en profita pour te poser un tout plein de question sur ton frère qui aux dernières nouvelles était introuvable.  

Si la présence de Renard Malicieux te rendait naturellement aigris, aujourd’hui c’était la situation entière qui t’hérissait le poil. Ton frère était introuvable : nombreuse fois lors de tes ballades tu t’étais éloigné de tes lieux de prédilection pour le pister, sans succès, il n’était plus sur le territoire. Pire, tu avais trouvé des traces de ton géniteur sur tes pas, jeune guérisseur, et nul doute aussi qu’il savait. C’est pour ça qu’il te bombardait de questions sur les agissements de ton frère qui n’avait pas tenu bon de te prévenir de ses allés et venus. Savoir que tu étais aussi ignorant sur la question des activités de ce dernier que cette langue perfide te tendait. Mais encore une fois, tu restais d’humeur égale Plume, ne laissant rien transparaît de tes prunelles verdoyantes. Rien ne devait te faire réagir : le contrôle de tes émotions était le seul avantage que tu avais sur le Renard, ta seule arme. En tout lieu, en tout temps, tu devais te montrer indéchiffrable.

Tu avais répondu calmement, sans froideur, sans chaleur, la réponse pouvait paraître fade, presque automatique. En face de toi, le loup ne semblait pas satisfait de ta réponse et il te répondit quelque chose sans que tu ne saches trop quoi, trop occupé à essayer de rester impassible. Plume, tu ne pouvais PAS te détendre autour de ce rat, c’était impossible, il te mettait mal à l’aise à chacune de ses respirations et tu priais le ciel pour que quelqu’un vienne vous interrompre. Impossible, dans ce coin paumé de la Forêt personne ne viendrait vous interrompre. Soudain, le Renard haussa le ton, te reconnectant à la réalité. Il semblait en colère, ayant remarqué que tu ne l’écoutais pas. Pourtant parfois tu ne le faisais vraiment pas exprès, le traumatisme sans doute, tu n’arrivais pas à comprendre un seul mot qui sortait de sa bouche, c’est comme si tes oreilles étaient directement connectées à ton cœur qui tambourinait contre ta poitrine.

Puis soudain, tu l’aperçus. Pendant une fraction de seconde, tu crut rêvé. Après tout, comment ne l’aurais-tu pas senti, lui qui portait cette odeur qui t’était si familière, si aimable. Pourtant il fallait le reconnaître, c’était bien Mélopée du Dragon qui s’avançait vers vous dans toute sa grandeur. Son grognement était aussi effrayant que les prémices de l’orage et pourtant il provoqua chez toi l’effet inverse. Relevant la queue comme un louveteau excité tu en oublias le paraître. Ton frère était enfin revenu ! Le Dragon furieux mais toi tu étais joyeux Plume d’enfin revoir celui qui t’avait tant manqué. Pire tu en oublias Renard Malicieux et surtout la jolie inconnue qui le suivait….


S'il y a le moindre problème, faites moi signe <3
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mer 14 Sep - 3:13
Revenir en haut Aller en bas
Kitsune

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☆ Esprit Originel
Kitsune
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger - Renard Malicieux [PNJ]
Renard Malicieux discutait avec d’autres loups quand il vit son jeune fils sortir du camp. L’aîné était également sorti, seul, à l’aube. Ce n’était pas anormal qu’il sorte ainsi aussi tôt, mais c’était plus anormal qu’il ne soit toujours pas rentré. Mais le mâle ne s’en plaignait pas. L’ « erreur » s’en allait également, sortant seul dans le territoire de la meute. C’était une trop bonne opportunité pour Renard. Avec courtoisie, il s’excusa auprès de ses camarades de discussion et sortit du camp, suivant le petit loup gris.

Le mâle brunâtre avait hésité à suivre de loin son fils, comme il le faisait de temps en temps, mais Dragon ne semblait pas être dans les parages, c’était donc le moment rêvé. Il s’était donc avancé jusqu’au Guérisseur et suspicieux envers des oreilles traînantes, il prétexta vouloir l’accompagner à la cueillette du petit, au cas où il ferait une mauvaise rencontre.

Quand ils furent loin du camp, Renard posa plusieurs questions au louveteau. Toutes ses questions concernaient son fils aîné. Pourquoi était-il parti si tôt ? Avait-il prévenu son frère de quoi que ce soit ? Avaient-ils prévu de se rejoindre quelque part ? Allait-il voir quelqu’un ? Le Guerrier voulait tout savoir. Il voulait savoir ce que l’aîné lui cachait ! Il était sûr que le cadet savait ce qui se passait et qu’il le lui cachait !

L’enfant répondit d’une manière très effrontée aux questions du mâle. Cela ne plut guère à Renard. Il osait lui répondre ainsi ! La colère montait dans le Guerrier. Comment cette chose osait-elle lui parler ainsi ! Il serra les crocs, contenant au maximum sa haine. Il ne pouvait pas exploser ici, pas sans savoir si quelqu’un se trouvait dans les parages. Renard était intelligent, il savait quoi faire et à quel moment.

« Il semblerait que je sois bien le seul qui s’inquiète pour Mélopée du Dragon. Toi, tu préfères courir derrière les araignées plutôt que de me donner des informations qui pourraient peut-être sauver ton frère. » Lui répondit le mâle.

Sa voix était mauvaise, il se moquait clairement du loup gris en évoquant les araignées. Et dans le doute que quelqu’un soit dans le coin, Renard faisait passer l’enfant pour quelqu’un qui n’aide pas son frère et au contraire, qui préfère garder ce qu’il sait pour lui, quitte à ce que ça coûte la vie à son frère. Un frère jaloux, un mauvais frère.

Et puis, dans un bruit de broussaille, le loup cendré apparut. Ses oreilles étaient rabattues en arrière et il grognait, se voulant menaçant. Mais Renard Malicieux était nullement impressionné. Il avait un grand sourire sur le visage. Cependant, ce sourire disparut quand il découvrit la femelle derrière son fils. C’était qui celle-là ? Elle n’avait pas l’odeur de la meute, mais elle portait l’odeur de Dragon. Tss, il était donc cette chose. Il jeta un regard noir à la louve avant de reporter son attention vers son fils aîné.

« Bonjour à toi aussi mon fils, c’est un plaisir de te voir. » Un large sourire, presque carnassier, apparut sur sa face. « Cependant, qu’est-ce donc la chose ignoble qui te suit ? Une prisonnière ? »

Il ne cachait pas son animosité envers la femelle. Qu’est-ce qu’elle venait faire là celle-là ? Comment osait-elle s’approcher de son fils ! Dragon ne pourrait être qu’avec la femelle qu’il choisirait. Celle qui lui permettra d’avoir les meilleurs petits-enfants possibles !

Code couleur Renard : #cc6633

Sam 17 Sep - 22:41
Revenir en haut Aller en bas
Suzuki

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☼ Épieuse
Suzuki
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger.
Je repense à toi, maman, je te vois courir devant moi, regardant parfois si je te suivais dans tes folles escapades. Il n'y avait que toi pour rire aux éclats alors que je n'arrivais pas à te suivre correctement et que le souffle me manquait, alors tu t'arrêtais. Tu me regardais en me tournant autour, te moquant gentiment avant d'aller me chercher de l'eau pour me laisser un peu de répit.

Tu t'esclaffes et me demandes de chanter, tu veux entendre ma voix pour que tu l'accompagnes mais je n'ai plus de souffle, je m'étrangle à chercher à respirer l'air qui me brûle la gorge et les poumons. Le seul mouvement que je fais est de m'allonger par terre pour te signifier que je ne bougerais pas plus, je veux respirer !

Je repense à ces souvenirs heureux à tes côtés alors que je pense à ceux que je pourrais me construire avec lui, je souris intérieurement alors qu'il continue à avancer. Je ne sais comment l'expliquer mais à mesure que je le suis, je ne peux m'empêcher d'imaginer marcher dans ses pas avec un avenir qui n'appartiendrait qu'à nous. Je me perds à imaginer des scénarios incroyables dans lesquels nous serions les deux acteurs principaux, enfin les trois acteurs puisque nous ne partirions pas sans son frère.

Je n'ai pas plus le temps de rajouter quelque chose alors que nous approchons des frontières Tsuki. Tout d'un coup, Dragon semble s'inquiéter, tout chez lui me met sur la défensive alors qu'il prononce des mots auxquels je n'ai aucune explication précise mais je comprends qu'une menace semble peser sur son frère. Je le suis rapidement, discrète comme l'exige mon rang d'espionne.

« Viens, on doit se dépêcher, il est là aussi. »

Je continue à le suivre et il se stoppe dans sa marche, je sens qu'il se raidit à mesure que les secondes s'écoulent et son angoisse commence à me gagner. Je viens me coller doucement contre lui pour le rassurer, je veux qu'il comprenne que je suis là pour lui. Je ne panique pas car j'ai promis de le protéger et je ne suis pas prête à rompre ma promesse. Je le regarde et son regard rencontre celui d'un loup visiblement plus jeune que moi d'un gris pâle, il rejoint Dragon sans m'apercevoir, il semble trop heureux de voir son frère. Je ne lui en tiens pas rigueur et surtout lorsqu'un autre loup plus âgé entre dans mon champ de vision et que Dragon grogne à sa simple vue.

« Bonjour à toi aussi mon fils, c’est un plaisir de te voir. Cependant, qu’est-ce donc la chose ignoble qui te suit ? Une prisonnière ? »

Le simple fait d'entendre sa voix me fait frissonner mais le fait que Dragon soit sur la défensive et pire encore, il se montre agressif avec ce loup qui, physiquement lui ressemble, ne me revient pas. Je crois comprendre qu'il n'est pas réellement en bons termes avec son "père". L'entendre l'appeler "mon fils" me fait l'effet d'une décharge qui me traverse toute entière, qu'est-ce qu'il représente pour Dragon pour qu'il réagisse ainsi ?

La seconde partie de ses paroles me font l'effet d'un coup de crocs dans la jugulaire, j'ai l'impression que quelque chose s'est coincé dans ma gorge mais quelque chose me fait bouger.

Et j'avance. J'avance jusqu'à me retrouver entre Dragon et son "père".

« Recule. »

Ce n'était pas un mot choisit au hasard, c'était non seulement une affirmation mais surtout, une menace qui semblait planer au dessus de la tête du loup plus âgé. Mon poil n'était pas hérissé, je ne voulais pas me battre mais ce simple mot et le regard assassin que je lui lançais ne laissait aucune place au doute.

Je suis campée sur mes positions, je le regarde, le défi du regard, je n'attends qu'une chose, qu'il fonce sur moi.

Je suis prête à l'affronter.

Je ne bougerai pas, je veux le protéger, je veux qu'il puisse compter sur moi, je veux qu'il sache que sans lui je n'irai nul part. Je veux pouvoir lui offrir ma promesse et lui montrer ce qu'est un monde où il a le droit au bonheur, il a le droit, il le mérite.

Je comprends maintenant, ce choix que tu as fait, maman.

Mar 20 Sep - 0:05
Revenir en haut Aller en bas
Mélopée du Dragon

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Sentinelle
Mélopée du Dragon
Je veux te protéger

Ft. Suzuki/Plume/Renard ♫ Forêt de Cyprès ♫ Juillet 101

Son géniteur affichait un grand sourire qui dégoûtait la Sentinelle. Il détestait cet air qu’affichait son « père ». Tout son corps lui demandait de déchiqueter le loup brun. Cependant, la terreur qui était enfouie en lui l’empêchait de faire quoi que ce soit. La seule chose qu’il pouvait faire, c’était de grogner aussi fort qu’il le pouvait.

Le sourire du Guerrier disparut quand il vit la personne qui se trouvait derrière lui. Dragon savait, il savait que Renard n’appréciait pas de voir une inconnue surgirent ainsi sur le territoire. L’imagination du vieux loup devait fuser en ce moment. Par instinct, Mélopée du Dragon se décala légèrement, se plaçant devant Suzuki.

« Bonjour à toi aussi mon fils, c’est un plaisir de te voir. »

Sa voix fit frissonner le cendré. Qu’est-ce qu’il détestait entendre ce timbre. Le regard du mâle se dirigea vers son frère. Ce dernier était tout content. S’il n’y avait pas eu Renard Malicieux, Dragon aurait sûrement souri. D’un signe de la queue, il indiqua à son frère de le rejoindre. Il devait mettre Plume à l’abri. Qui sait quand le Guerrier attaquerait.

« Cependant, qu’est-ce donc la chose ignoble qui te suit ? Une prisonnière ? »

En voyant le sourire carnassier du brun, la Sentinelle montra automatiquement les crocs. Il le connaissait que trop bien ce sourire. Quelques souvenirs douloureux reviennent subitement dans l’esprit du mâle. Des souvenirs douloureux qu’il tentait d’oublier depuis longtemps. Son esprit s’embrume quelques secondes à cause d’eux. Quand il revint à lui, Suzuki était passée devant lui. La panique le gagna alors.

« Recule. » Menaça la beige.

Dragon secoua la tête. Une angoisse terrible le gagnait. Il ne fallait pas. Il ne fallait pas qu’elle le provoque ainsi. Si elle continuait, la situation risquait de déraper. Et le cendré ne voulait pas qu’elle soit blessée à cause de lui. Il s’avança pour se retrouver à la même hauteur qu’elle. Il la toucha doucement pour attirer son attention et secoua légèrement la tête de gauche à droite. Elle ne devait pas.

- Suzuki… Dans son regard, il était facile de voir son inquiétude.

Cependant, quand il se tourna de nouveau vers Renard Malicieux, il n’y avait plus que de la haine. Son regard était dur et froid. En le fixant, la Sentinelle lui répondit.

- La personne que tu traites de « chose ignoble » est une louve honorable qui mérite le respect. Et quant à sa présence ici, cela ne te regarde pas.

Son ton était dur. Cela faisait longtemps que Dragon n’avait pas répondu ainsi à son père. Il savait que son géniteur n’allait pas apprécier et il avait peur, très peur de voir sa réaction. Cependant, il n’en pouvait plus. Il ne pouvait plus supporter ce monstre.
Codage par Libella sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dim 2 Oct - 14:23
Revenir en haut Aller en bas
Plume des Neiges

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Guérisseur
Plume des Neiges

Je veux te protéger

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Plume des Neiges

Feat Suzuki, Mélopée du Dragon et Renard (PNJ)


L’heure n’était pas aux réunions et bien vite la tension palpable l’emporta sur l’euphorie du jeune loup. Plume avait cessé de battre la queue : calme à présent, il regardait l’assemblée réunie avec plus de lucidité. C’est là qu’il l’aperçut, l’objet de l’animosité de son père car oui, ça ne pouvait être le Dragon, oh que non vu que c’était son fils « favori ». Non, ça ne pouvait qu’être l’intrus qui s’était positionné entre eux et qui lui avait gentiment demandé de reculer bien qu’ici le terme gentiment était de l’ironie puisqu’elle semblait plus que déterminée à se faire entendre. « Tu m’as abandonné pour femelle ? » Il n’en revenait pas le guérisseur, il était même stupéfait. Jamais il n’aurait imaginé que son grand-frère puisse avoir une louve dans sa vie, encore moins d’un autre clan. Depuis quand ? Comment ? Pourquoi ? Toutes ses questions tournaient dans sa tête sans qu’ils ne trouvent pour chacune ne seraient-ce qu’un bout de réponse. Le Dragon lui faisait signe de les rejoindre du bout de la queue, mais il ne bougea pas. C’est con, mais sur le coup Plume n’avait pas compris le geste, tout semblait flou dans sa tête. Généralement quand il s’agissait de son frère, le loup gris se vantait de tout savoir mais là, au même titre que Renard, le guérisseur n’avait pas vu le coup arrivé. Il était carrément sur le cul.

- Suzuki…

Plume observa son frère et cette louve, « Suzuki ». La tendresse dont t’ils faisaient preuve l’un envers l’autre ne résultait pas que d’une simple amitié. Ils étaient ensemble. Ils s’aimaient. Et ça c’était la réunion de présentation. Le Dragon était entrain de leur présenter sa compagne. La peur, la triste, la joie et la colère se livraient bataille dans le cœur du jeune loup et la Plume resta muette, immobile, observant simplement en simple spectateur le conflit qui se livrait entre son père et son frère.

- La personne que tu traites de « chose ignoble » est une louve honorable qui mérite le respect. Et quant à sa présence ici, cela ne te regarde pas.

Ce fut le choc qui le fit sortir de sa transe cette fois. Le gris n’en revenait pas ses yeux : le Dragon avait répondu, son grand frère qui toujours avait suivi leur père sans jamais osé se rebeller venait de le faire. Une détermination nouvelle brillait dans ses yeux ambrés une détermination que le jeune loup n’aurait jamais cru pouvoir voir un jour. Et tout ça grâce à elle. Cette louve beige qu’il ne connaissait ni de Geai ni d'Ébène. Elle l’a sauvé.

Baissant les yeux au sol, la queue basse, le guérisseur ferma les yeux, ravalant la bile dans sa gorge. Des choses devront être dites, et il n’est surement pas d’accord avec tout ce qui se passe. Mais son frère avait fait le plus dur et « Suzuki » avait été là pour l’épauler. Il devait l’accepter. Chassant sa jalousie, Plume des Neiges se redressa et, faisant un pas de côté, fit un grand arc de cercle pour aller se positionner du côté de son frère et de sa copine tout en restant vigilant du Renard qui, risquerait de l’attaquer pour avoir osé à son tour le défier, même si honnêtement il en doutait: Renard Malicieux ne l’avait jamais regardé ni même reconnu comme Mélopée du Dragon. 100 Plume des Neiges pouvaient crever il s’en contrebalancerait tant qu’1 seul Mélopée du Dragon survive.

- « Ignore le Dragon, il n’en vaut pas la peine. Partons avant qu’il ne commence à nous faire la morale » murmura-il doucement avec une pointe d’insistance dans la voix

Renard Malicieux était un vicieux manipulateur et Dragon restait encore fragile. Il avait beau avoir tenu tête à leur père combien de temps sa détermination dura ? Il fallait partir avant qu’un carnage commence et même la Plume redoutait la colère de ton paternelle plus que tout. Observant la louve crème aux jolis yeux lilas il la salua simplement d’un mouvement de tête avant de tourner la tête.
….

Peut-être que c’était impoli de terminer comme ça. Se frappant intérieurement, le jeune loup gris baissa la tête, sans la tête, toujours le museau tourné l’endroit d’où les deux tourtereaux venaient.

- « Plume des Neiges. » finit-il par murmurer d’une voix basse, au bord du chuchotement sourd.

Qu’on ne lui reproche pas une quelque conque impolitesse fantôme à l’avenir.  


Plumes des Neiges bafouille en #009999
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mer 19 Oct - 17:02
Revenir en haut Aller en bas
Kitsune

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☆ Esprit Originel
Kitsune
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger - Renard Malicieux [PNJ]
La femelle le regarda. Elle osa le regarder. Et pire, elle s’avança vers lui et lui bloqua le passage, se mettant devant son fils aîné. Renard n’appréciait vraiment pas ça. Cette louve était beaucoup trop sûre d’elle. Elle ne semblait pas comprendre où était sa place.

« Recule. » Osa-t-elle lui dire, le ton impérieux et le regard assassin.

Croyait-elle un seul instant que Renard Malicieux était effrayé par elle. Amusé par cette tentative futile, le mâle brun ricana légèrement. Il lui offrit en retour un immense sourire moqueur. Cependant, ce dernier disparut quand il vit Mélopée du Dragon avancer à son tour et se placer à côté d’elle. Ses yeux se plissèrent quand il le vit avoir un contact avec elle. Ah, vraiment, il fallait qu’elle s’en aille. Non. Même si elle partait, son fils risquait de vouloir la retrouver. Le plus efficace serait de la faire disparaître. Oui. Si elle n’était plus de ce monde, alors il n’y aurait plus de problème.

« La personne que tu traites de « chose ignoble » est une louve honorable qui mérite le respect. Et quant à sa présence ici, cela ne te regarde pas. » Lui jeta alors à la figure le cendré, les yeux remplis de haine.

Les oreilles du vieux loup partirent en arrière. Son air moqueur disparut complètement. Et à la place, la colère grimpa. Il semblait même que l’air autour avait changé, montrant à quel point Renard n’avait pas apprécié les paroles de son fils. Il avait osé ! Cela faisait des lunes qu’il n’avait plus tenté de se rebeller. Avait-il oublié ce qui était arrivé la dernière fois ? Voulait-il que le Guerrier le lui rappelle ?

Un mouvement sur le côté attira l’attention de Renard Malicieux. Il tourna brusquement la tête et vit son second fils rejoindre son frère en faisant un grand demi-cercle. Tss. De toute manière, il ne fallait pas s’attendre à plus de la part d’une erreur. Il jeta un regard plein de dégoût au petit loup gris clair et se focalisa de nouveau sur le cendré. Il allait tout d’abord s’occuper du grand, puis il s’occuperait du petit. Mais tout d’abord, il devait se débarrasser de la chose.

« Ignore […] n’en vaut pas la peine. Partons […] faire la morale » Sembla murmurer le Guérisseur à la Sentinelle.

Lui aussi s’y mettait ? Ils avaient besoin d’une sacrée correction ! Un grognement monta dans la gorge du brun. Il fit un pas en avant, se dressant de toute sa carrure. Et c’était qu’il était grand… Les muscles du loup roulèrent sous sa fourrure. Il était menaçant, imposant. Il allait leur montrer qui était le dominant ici. Oh, en fait, le Guerrier était presque sûr que les deux mâles le savaient déjà.

Il fit un second pas, fixant cette fois-ci l’étrangère. Un sourire était de nouveau apparu sur son visage, cruel. Pour les deux loups, il était assez facile d’imaginer le scénario qui allait arriver. Toisant la beige, qui n’était plus qu’à un pas, Renard Malicieux prit la parole.

« Il semblerait que je ne t’aie pas écouté. Qu’est-ce que tu vas faire maintenant, très chère chose. » De la provocation ? Tout à fait. « Quant à vous ! » Grogna-t-il furieusement en regardant ses fils d’un coup. « Je m’occuperais de vous rafraîchir la mémoire après. » Son ton était colérique, menaçant.

Ses paroles n’auguraient vraiment rien de bon pour les deux pauvres gris… Le loup brun reporta à nouveau son attention sur la louve. D’abord, il allait s’occuper de son cas. Renard se demandait comment il allait faire, par où il allait commencer. Mais une chose était sûre, il le ferait lentement pour briser le petit espoir qui était né en son fils aîné. Il allait lui faire comprendre que ça ne servait à rien de tenter de s’enfuir ou de changer son destin. Il appartenait au Guerrier. Il devait vivre comme le voulait le vieux mâle.

Code couleur Renard : #cc6633

Mer 19 Oct - 22:23
Revenir en haut Aller en bas
Suzuki

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☼ Épieuse
Suzuki
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger.
J'ai parfois voulu fermer les yeux pour revoir l'image gravée à même mes paupières en espérant qu'il s'agissait de la tienne. J'ai voulu croire que tu n'allais pas partir sans ne jamais revenir et ne pas abandonner ta fille unique. Mais j'avais tord. J'aurais du comprendre que si je te voyais t'éloigner c'était pour l'éternité et que mon chemin, je devrais le tracer seule.

J'ai beau repenser à tous ces bons souvenirs à tes côtés, je n'arrive pas à t'excuser complètement pour m'avoir abandonné au milieu de tous ces loups qui ne me comprenaient pas et ne me comprendront certainement jamais. J'étais tout de même très heureuse d'avoir eu la chance d'avoir pu compter sur ma meilleure amie ou encore sur Mitsuko mais elles n'ont jamais pu combler le vide que tu avais créé.

Tu me manques maman, aujourd'hui encore plus qu'avant.

Parfois je te revoyais courir entre les arbres, puis je me perdais en entendant ton rire aux détours d'un chemin mais je finissais par me réveiller, comprenant que la réalité était un monde emplit de silence dans lequel je m'enfermais pour te retrouver.

Mais maintenant je n'ai plus peur.

La voix de Dragon me tire de mes pensées, mes yeux n'ont pas lâché une seule seconde le loup qui se voulait menaçant, s'il veut se battre, alors il me trouvera sur son chemin.

« Suzuki… »

Je frissonne en l'entendant non loin de moi, j'aurais pu me détendre s'il n'y avait pas cette aberration qui se tenait devant nous et qui menaçait ce que je chérissais le plus. Je me retourne instinctivement vers Dragon et le regard qu'il me lance me fait l'effet d'un coup de foudre sur la tête. Ma promesse me revient en tête et mes pensées se changent au fur et à mesure que la présence de ce qui visiblement est le père de Dragon devient difficile à supporter.

« Je ne reculerai pas devant lui. Je suis là et je te promets qu'il ne vous touchera pas. »

Je fis une très légère pause, durant laquelle j'entendis Dragon répondre à son père, il n'était pas très à l'aise mais le fait qu'il me menace devait l'angoisser. Mais une chose est sûre, Dragon ignore que je n'ai pas besoin d'être protégé, que je suis bien plus forte qu'il l'imagine.

« La personne que tu traites de « chose ignoble » est une louve honorable qui mérite le respect. Et quant à sa présence ici, cela ne te regarde pas. »

Un sourire léger et bienveillant se dessine sur mes babines alors que je l'entends prononcer ces mots, il ne devrait pas avoir peur de quoique se soit lorsque je suis à ses côtés. Le temps apaise les blessures mais avancer à deux est le meilleur médicament pour pouvoir supporter l'absence. Je me déplace légèrement afin de pouvoir regarder Dragon dans les yeux, puis Plume se retrouve à ses côtés. Je me trouve maintenant entre le père et ses deux enfants mais je ne pense pas une seule seconde que cette place n'est pas la mienne.

« Ignore le Dragon, il n’en vaut pas la peine. Partons avant qu’il ne commence à nous faire la morale. »

C'était son frère qui avait pris la parole, visiblement trop habitué à plier l'échine devant ce père odieux. Intérieurement je hurle, je cris à plein poumons pour ne pas exploser mais silencieusement je me retiens de ne pas lui arracher la gueule. Je me penche pour observer son frère, il a presque le regard fuyant et le voir ainsi me fait mal sans vraiment savoir pourquoi. Je m'adresse à nouveau à Dragon, j'ai besoin de lui prouver que ma promesse n'était pas des paroles en l'air.

« Tu sais Dragon... La première fois que je t'ai vu je me suis posée une question. »

J'entends les paroles de la chose ignoble qui se trouve non loin de nous, je préfère ignorer le fait qu'il se trouve maintenant presque ne face de moi, je me contente de plonger mon regard dans le sien. Je prenais une posture droite, lui montrant que je n'avais en aucun cas peur de lui et j'ouvris la gueule pour chanter. Dés les premiers mots, le loup tricolore se figea alors je reportais mon attention sur Dragon, qui n'était pas la cible et donc il ne ressentirait pas l'effet de mon pouvoir.

Je ferme les yeux.

Lentement ma voix s'élève, timide au départ, je sens que quelque chose se libère pour me rendre plus légère. Je n'ai plus peur de chanter, plus peur d'utiliser mon pouvoir.

Simplement car il est là à mes côtés.

Je m'abandonne à ces mots qui se frayent un chemin jusqu'à l'extérieure de mes poumons.

«
Comment peux-tu voir à travers mes yeux, comme dans de l'eau claire ?
Qui te mènent au plus profond de mon être
J'étais devenue tellement vide, sans âme
Mon esprit dormait quelque part dans le froid
Jusqu'à ce que tu le trouves là-bas et que tu le ramènes à la raison
Tu as appelé mon nom et tu m'as sauvé de l'obscurité.

Maintenant que je sais ce que je suis sans toi
Tu ne peux pas juste me quitter
Tu as insufflé la vie en moi et m'as rendu réelle
Mon âme t'a hurlé "sauve moi !"
Et tu m'as ramené à la vie,
Alors je te sauverai à mon tour.

»

Et je saute à son cou.

Non pas celui de Dragon mais bien celui de son affreux père. Je veux qu'il souffre comme j'ai pu ressentir la souffrance qu'il a infligé à Dragon. Je veux le libérer de ses blessures qu'il a pu lui faire subir. Je ne réfléchis pas une seconde de plus.

Je me pends à sa jugulaire et plante mes griffes dans son épaule, ma chanson l'a hypnotisé pendant un certain temps et il va devoir recouvrer ses esprits avant de pouvoir me faire quoique se soit alors je grogne, je monte sur son dos et je tire sur l'échine de toutes mes forces pour qu'il tombe à terre. Je saute en arrière et le fixe d'un air mauvais. S'il croit pouvoir m'avoir, il peut toujours courir. Son sang goute de ma gueule sur le sol, je suis prête à retourner lui arracher un autre morceau de chaire s'il insiste vraiment.

« Maintenant que nous sommes d'accord. Je vais me permettre de vous prendre vos fils. Un père digne n'aurait jamais levé la patte sur eux, ne les aurait pas forcé à faire des choses et surtout, il les aurait aimé. Vous ne méritez même pas qu'on vous qualifie de "père". Je les protégerai à votre place. »

J'allais les emmener et les aider à fuir. Je ne les laisserais pas ici, pas aux pattes d'un loup comme lui, si les Tsuki n'ont rien fait, ce n'est pas mon cas. Je ne laisserais pas ça passer et encore moins d'autres choses qui pourraient leur arriver.

Je sais, je sais ce que je dois faire. Je vais les faire fuir cet enfer.

Jeu 20 Oct - 21:46
Revenir en haut Aller en bas
Mélopée du Dragon

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Sentinelle
Mélopée du Dragon
Je veux te protéger

Ft. Suzuki/Plume/Renard ♫ Forêt de Cyprès ♫ Juillet 101

Dragon vit l’attitude de son géniteur changer en instant. Il savait qu’il était très en colère. Il le sentait. Et il avait peur. Même s’il faisait de son mieux pour ne pas le montrer, la Sentinelle craignait la réaction de son père. Il n’avait pas peur de prendre un coup. Ça, il avait l’habitude. Mais il avait peur que la colère du mâle se porte sur son frère ou sur Suzuki. Et ça, jamais il ne l’accepterait.

La beige semblait prête à se battre. Elle lui avait promis qu’elle ne laisserait rien leurs arriver. Mais elle, qui allait la protéger ? Il ne pouvait pas se permettre qu’elle soit blesser. Au moment où il allait lui répondre, son frère arriva à sa hauteur.

« Ignore le Dragon, il n’en vaut pas la peine. Partons avant qu’il ne commence à nous faire la morale » Lui murmura son frère en arrivant à sa hauteur.

Plume était là, à côté de lui. Mélopée du Dragon était soulagé. Il n’était plus à côté de Renard et risquait donc moins d’être pris pour cible. Retenant un soupir de soulagement, même s’il était sur que son frère le verrait, le mâle donna un coup de langue à Plume et frotta tendrement sa tête contre la sienne.

- Tu vas bien ? Il ne t’a rien fait ? S’inquiéta le cendré en regardant sous toutes les coutures le Guérisseur.

Ce dernier semblait avoir remarqué Suzuki et la salua, à sa manière. La Sentinelle n’en voulait absolument pas au gris clair. Il savait que cela devait être difficile pour lui. Après tout, il n’avait jamais eu personne d’autre que Dragon…

« Tu sais Dragon... La première fois que je t'ai vu, je me suis posée une question. » Lui dit la femelle, le sortant de ses pensées.

Il releva la tête et la regarda, se demandant ce qu’elle voulait lui demander. Renard Malicieux décida de prendre la parole à ce moment. Il jeta son venin sur Suzuki, la provoquant ouvertement. Le regard du cendré passa de son géniteur à la beige. Il avait peur qu’elle n’y réponde. Elle ne devait pas ! Cependant, son attention fut détournée de Suzu quand le brun reprit la parole. Il menaça très clairement ses enfants. Par réflexe, Dragon se mit devant Plume pour le protéger.

Cependant, une chose étonnante se passa. Suzuki fixa Renard en retour. Et elle se mit à… chanter ? Mélopée n’en était pas sûr. Il n’avait jamais réellement entendu quelqu’un chanter. Ou pour être plus exact, il ne s’en était pas préoccupé. Il n’aimait pas assister au bonheur des autres. La beige se tourna vers lui. Il était étonné, très étonné. Ses yeux étaient ronds comme des billes. Mais elle ne pouvait pas le voir puisqu’elle avait les yeux fermées.

Il l’écouta en silence. À vrai dire, il était trop surpris pour dire quoi que ce soit. Il se contenta alors de lui sourire. Un sourire sincère. Il n’était pas sûr de tout saisir ce qu’elle lui chantait, mais s’il avait pu l’aider, alors cela lui suffisait. Il allait dire quelque chose à la fin de sa chanson, mais elle ne lui en laissa pas le temps.

À la place, elle sauta à la gorge de son géniteur. Dragon poussa un cri de surprise et d’angoisse. Il ne s’inquiétait pas pour Renard. Ce dernier pouvait très bien mourir. Il avait peur pour Suzuki. Le cendré fit un peu en avant, souhaitant arrêter la femelle, mais cette dernière était totalement déchaînée. Elle griffa l’épaule du vieux loup en même temps que de planter ses crocs dans son cou. Puis elle grimpa sur son dos et planta de nouveau ses crocs dans son cou, tirant de toutes ses forces pour le faire tomber.

« Maintenant que nous sommes d'accord. Je vais me permettre de vous prendre vos fils. Un père digne n'aurait jamais levé la patte sur eux, ne les aurait pas forcés à faire des choses et surtout, il les aurait aimé. Vous ne méritez même pas qu'on vous qualifie de "père". Je les protégerai à votre place. » Lui dit-elle, le sang dégoulinant de ses crocs.

La Sentinelle était choquée. Il ne savait pas comment réagir. Il n’avait jamais imaginé une seule seconde que Suzuki puisse être aussi violente avec quelqu’un. Il la regarda pendant plusieurs secondes, sidéré. Puis, il s’approcha d’elle. La beige avait peut-être blessé sérieusement Renard, mais ce dernier avait de la ressource.

- Fais attention Suzu. Ne lui tourne pas le dos, il pourrait en profiter pour utiliser son pouvoir et t’attaquer dans le dos. Lui lança-t-il en se dirigeant vers elle.

Ils avaient cet avantage. Ils connaissaient son don, enfin ses fils en tout cas. Mais lui ne connaissait pas le pouvoir de Suzu, ou tout du moins, il n’en connaissait pas tous les secrets. Le Guerrier semblait avoir été immobilisé quelques secondes. C’était sûrement l’œuvre de Suzuki. Mais c’étaient les seules informations que les trois loups possédaient. Arrivant à la hauteur de Renard Malicieux, le cendré le fixa.

- C’est terminé Renard Malicieux. Il le regarda de haut en bas, les yeux froids comme la glace. Le cendré fixa son géniteur de toute sa hauteur. Le brun se rendit sûrement compte à ce moment à quel point son fils pouvait être intimidant s’il le voulait. Tu n’es plus en état de te battre avec cette blessure au cou. Mais ne t’inquiète pas, nous informerons un Guérisseur de la meute en rentrant. Oh et nous ne serons sûrement plus là quand tu pourras à nouveau te battre correctement. Il marqua une pause. C’est fini, Renard Malicieux. Ta tyrannie envers nous va s’achever. Et si dans le futur nos chemins se recroisent, nous ne serons pas aussi cléments.

Son ton était posé et calme, glacial. Il n’avait pas besoin de grogner, de montrer les crocs ou de hurler. Garder son sang-froid était bien plus efficace, car Renard savait. Il savait que son fils n’était pas un idiot. Il lui avait fait apprendre toutes sortes de choses. Il lui en avait aussi fait vivre. Et la Sentinelle avait appris de tout ça. Et si Dragon le voulait, il pouvait très bien tuer quelqu’un. Et actuellement, sa cible était son géniteur. Et ce regard glacial et sans la moindre émotion montrait bien qu’il n’aurait aucun remord à prendre le dernier souffle de son père.
Codage par Libella sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ven 28 Oct - 21:16
Revenir en haut Aller en bas
Plume des Neiges

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Guérisseur
Plume des Neiges

Je veux te protéger

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Plume des Neiges

Feat Suzuki, Mélopée du Dragon et Renard (PNJ)


- « Ah ! Pour ça il faudrait qu’il se souvienne que j’existe » répondis-tu à la question de ton frère avec un sourire au coin

Ce n’était pas de la rancœur : à vrai dire ça t’arrangeait bien que le Renard ne te portes aucune attention. Toutes interactions avec lui, bonnes ou mauvaises étaient indésirables. Tu te laissas aller Plume, à la chaleur réconfortante de ton grand frère, et ton anxiété bientôt fonda comme neige au soleil. Plus rien ne vous empêchait ne partir maintenant, plus rien sauf peut-être Renard.

Tu avais pensé à tort Plume, qu’il serait facile de lui échapper, que le vieux Renard vous laisserait vous enfuir. Pourtant tu devais te rendre à l’évidence : Renard ne vous laissera jamais partir.  Ta remarque au contraire n’avait fait qu’attiser sa colère et à son grognement, tu sentis jeune loup les battements de ton cœur repartir de plus belle. Tu avais essayé Plume de garder le regard fixe sur la sortie, d’empresser le pas, de fuir la situation, de te cacher derrière la figure protectrice de ton grand frère. Mais comment ne pas fixer le danger quand celui-ci vous fonce droit dessus ? Le grand brun n’en avait pas démordu, il s’était rapproché de votre petit groupe, menaçant, avec malice, et dans toute sa splendeur il vous jaugeait du regard avec ce même air mauvais qu’il abordait chaque jour de sa vie.

« Il semblerait que je ne t’aie pas écouté. Qu’est-ce que tu vas faire maintenant, très chère chose. » Son ton acide te fit trembler Plume, et même si ses paroles ne t’étaient pas destinées tu connaissais ton géniteur. La mort planait sur Suzuki, en s’interposant elle avait signé son arrêt de mort. Que pourrait-elle bien faire contre ce fou qui bien avant elle avait réduit en charpie maints et maints loups qui avaient eu le malheur de se dresser sur sa route ? Tu eus un mouvement de recul Plume quand, une fois fini avec la beige, votre père vous adressa ses quelques mots, la colère dans la voix : « Je m’occuperais de vous rafraîchir la mémoire après. »


Ses paroles glaciales te retournèrent l’estomac. Généralement Plume, tu ne redoutais pas le vieux brun : bien que qu’il soit fou, il était assez intelligent pour ne pas te tuer et alors il pouvait te faire la misère tu savais que tu continuerais à assister aux levers du soleil chaque matin pour des lunes encore. Mais aujourd’hui, tu n’en étais plus aussi sûre.  Peut-être que c’était la fin pour toi, ton frère et l’étrangère.

Pourtant, à peine cette pensée émise, contre toute attente, la louve qui plutôt s’était adressée à ton frère, indifférente aux menaces du Renard, se mise à chanter, te déstabilisant par la même occasion. Tu n’en revenais pas, jeune guérisseur, elle chantait ! Elle chantait et pour ton frère ! Rebuter par la chanson d’amour, c’est pourtant la stupéfaction qui prit le dessus : tu avais assisté à des époques de folies passagères chez les loups les plus âgés, parfois ils entraient en transe. Tu avais même entendu des guerriers les plus expérimentés qu’un loup qui voyait sa vie défilée devant ses yeux pouvait devenir complètement irrationnel. La beige avait-elle craqué ? C’est pas le moment ! avais-tu envie de lui crier. Il va attaquer !

Et pourtant, jamais l’attaque ne vint, et au moment où la chanson se termina la femelle fondit sur le colosse pour l’étriper et le lacérer le corps. Cette scène-là était encore plus surréaliste que la précédente et tu observas avec stupeur Plume, la défaite de ton père. Dragon même ne serait arrêter sa copine qui pendant plusieurs secondes enchaina votre paternelle, le blessant profondément à la gorge, comme s'il ne faisait pas deux têtes de plus qu’elle. Quand elle en eut finit, Suzuki le laissa à terre : de sa gueule dégoulinait le sang écarlate du Renard. C’est à ce moment-là Plume que tu compris pourquoi ton frère en était tombé amoureux : cette louve étrange avait réussi ce qu’aucun loup n’aurait pu faire : elle les avait sauvé.

« Maintenant que nous sommes d'accord. Je vais me permettre de vous prendre vos fils. Un père digne n'aurait jamais levé la patte sur eux, ne les aurait pas forcés à faire des choses et surtout, il les aurait aimé. Vous ne méritez même pas qu'on vous qualifie de "père". Je les protégerai à votre place. »

Dragon essayait de la protéger, inquiet que leur père se relève, ce qui était assez risible puisque la femelle avait montré qu’elle n’avait besoin de personne pour se défendre. Son pouvoir l’avait protégé du Renard et grâce à lui elle avait réussi à le terrasser.  Si le brun répondait, elle pouvait peut-être répondre à son tour, mais tu doutais que les violences se poursuivent : tu étais guérisseur et au vu des blessures du brun, même si l’adrénaline lui donnait la force de se battre il ne tiendrait pas longtemps.

Soudainement, la fatigue te prit Plume, et après avoir jeté un coup d’œil rapide à la beige pour voir si elle n’était pas blessée, tu t’autorisas à relâcher toute la tension accumulée dans tes muscles. Tu ne réalisais pas encore que tout était… eh bien finis. Tu avais imaginé cette scène tellement de fois, le triomphe de toi et ton frère sur le grand méchant loup que voir que Renard avait été terrassé par ni toi ni Dragon et surtout de manière si rapide par une tierce personne te donnait un arrière-goût amer dans la bouche. Au bout du bout tu avais été vachement inutile, mais c’était assez logique au final, tu n’aurais rien pu faire contre votre géniteur. Le grand Renard Malicieux… était-ce mal de souhaiter qu’il se relève ? Qu’il continue à se battre ? Qu’il vous retienne ? Tu balayas ses pensées noires du revers de la queue : tu ne devais pas être déçu, le principal c’est que maintenant tout ça sera derrière vous : tout était fini et pour de bon.

« C’est terminé Renard Malicieux. » Conclus ton frère. Ce dernier semblait métamorphosé : froid, intimidant, encore une fois il tenait tête au vieux loup brun. Toi qui pensais qu’il ne pourrait pas le faire deux fois d’affiler tu étais servi. Ton frère n’était plus le même, elle l’avait sauvé, elle l’avait rendu meilleur, elle lui avait montré la voie de la liberté. Dragon était libre. « Tu n’es plus en état de te battre avec cette blessure au cou. Mais ne t’inquiète pas, nous informerons un Guérisseur de la meute en rentrant. Oh et nous ne serons sûrement plus là quand tu pourras à nouveau te battre correctement. » Il marqua un silence. Nous ne serions plus là. Plus jamais vous ne le croiserez, plus jamais tu ne redouteras qu’il soit arrivé quelque chose de terrible à ton grand frère, plus jamais tu ne le verras blesser à cause de sa cruauté. C’était fini.  

« C’est fini, Renard Malicieux. Ta tyrannie envers nous va s’achever. Et si dans le futur nos chemins se recroisent, nous ne serons pas aussi cléments. »

À cette dernière phrase tu sentis ton pouls s'accélérer. Il n’était pas sérieux tout de même ? Et pourtant tu pouvais le sentir, tout chez lui transpirer l’hiver. Il était froid, indifférent et glacial. Il était prêt à arracher les derniers germes d’espoirs que son père entretenait. Lui qui pendant toutes ses années avait nourri une peur rationnelle pour votre père, lui qui lui avait passé tous ses caprices insinuait qu’il pouvait le tuer s’il n’obtempérait pas. Si tu ne portais pas le Renard dans ton cœur Plume, il y avait des limites. Et tu n’aimais pas ce nouveau Dragon.

- « Stop ! »

Sans que tu t’en rendes compte, tes pattes t’avaient projeté en avant, et rapidement tu vins te coller à ton frère, conciliant.

- « On a eu ce qu’on voulait, on peut partir. S’il te plaît Dragon, tu vaux beaucoup mieux que ça, on n'a pas à continuer de à rendre des comptes, ni même à lui parler. Tu as vu son état ? Il est faible et même s’il le voulait il ne pourrait pas faire de mal à un lapin alors s’il te plaît—» tu repris ton souffle, posant une dernière fois ton regard sur ce loup, ce mâle, qui ne t’avais jamais considéré comme ton fils et que tu n’avais jamais considérer comme ton père jusqu’à aujourd’hui « Partons. »

Tu ne le laisseras jamais transformer ton frère en un criminel. Renard était un loup intelligent, toute sa vie il vous poursuivra, tu le savais très bien. Mais si Dragon le tuait, toute sa vie il restera hanter par le souvenir du loup brun qui aura réussi à le transformer en ce qu’il voulait : un monstre.


Plumes des Neiges bafouille en #009999
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ven 11 Nov - 2:36
Revenir en haut Aller en bas
Kitsune

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☆ Esprit Originel
Kitsune
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger - Renard Malicieux [PNJ]
Si ses fils réagirent à ses paroles, la femelle, elle, l’ignora. Au lieu de ça, elle se tourna vers Mélopée du Dragon. La colère monta dans le Guerrier. Elle osait l’ignorer ! Il serra les crocs et leva une patte, prêt à se jeter sur elle. Il allait lui faire regretter ! Cependant, il ne put terminer son mouvement.

Son corps était bloqué. Il ne l’écoutait plus. Renard grogna, fort mécontent. Comment osait-elle ! Le mâle tentait de forcer, de se libérer de l’emprise du pouvoir de l’idiote pendant qu’elle chantait son « amour » à son fils aîné. Il allait la tuer ! Mais alors qu’il sentait l’emprise faiblir, la crème se jeta sur lui. Elle avait visé la gorge et même si Renard fit son maximum pour esquiver, à cause de ce pouvoir à la noix, il n’y parvint pas à temps.

Le brun sentit les crocs de Suzuki s’enfoncer dans sa chair. Il émit un grognement de douleur et jeta un regard noir à la Taiyou. Elle allait voir ! La femelle ne le relâcha pas après s’être attaquée à sa gorge et ses épaules. Elle grimpa sur le dos du vieux loup, enfonça ses crocs dans sa nuque et tira de toutes ses forces pour le faire tomber. Renard sentit ses pattes se dérober sous ses pattes. Cependant, en même temps qu’il tombait, le mâle tourna la tête et tenta d’attraper une des pattes de la femelle. Il n’allait pas la laisser s’échapper !

Cependant, elle réussit à lui échapper. Tss. Son cou et ses épaules étaient en feu. Il souffrait. Mais, il n’allait pas la laisser s’en sortir comme ça. Elle le regardait d’un air mauvais et Renard Malicieux le lui rendait.

« Maintenant que nous sommes d'accord. Je vais me permettre de vous prendre vos fils. Un père digne n'aurait jamais levé la patte sur eux, ne les aurait pas forcé à faire des choses et surtout, il les aurait aimés. Vous ne méritez même pas qu'on vous qualifie de "père". Je les protégerai à votre place. » Lui dit-elle.

Renard ricana. Une douleur fulgurante le prit à la gorge, mais il l’ignora. Quand savait-elle ? Que savait-elle de lui ou de sa vie ? Le brun tenta de se relever, le regard brûlant de haine. Il sentait le sang couler abondement le long de son pelage, mais il s’en fichait. Ses pattes tremblaient à cause de l’effort, mais Renard n’abandonnait pas pour autant. Il allait la tuer ! Il allait la faire taire !Mais, il fut arrêté dans sa tentative par son fils aîné.

« C’est terminé Renard Malicieux. Tu n’es plus en état de te battre avec cette blessure au cou. Mais ne t’inquiète pas, nous informerons un Guérisseur de la meute en rentrant. Oh et nous ne serons sûrement plus là quand tu pourras à nouveau te battre correctement. Il marqua une pause. C’est fini, Renard Malicieux. Ta tyrannie envers nous va s’achever. Et si dans le futur nos chemins se recroisent, nous ne serons pas aussi cléments. » Lui dit Dragon, le regard glacial.

Il n’avait jamais vu son fils comme ça. Les yeux du vieux loup s’arrondirent de surprise. Jamais il n’avait imaginé que le cendré pouvait agir ainsi. Les pattes du Guerrier, sous l’effet de l’étonnement sûrement, cédèrent. Il s’écroula au sol et regarda son fils aîné. Aucun son ne sortit de sa bouche.

« Stop ! On a eu ce qu’on voulait, on peut partir. S’il te plaît Dragon, tu vaux beaucoup mieux que ça, on n'a pas à continuer de à rendre des comptes, ni même à lui parler. Tu as vu son état ? Il est faible et même s’il le voulait, il ne pourrait pas faire de mal à un lapin alors s’il te plaît. Partons. »

Le regard du brun se porta vers son second fils. En temps normal, il aurait hurlé sur le gris perle pour avoir osé dire qu’il était « faible ». Cependant, il n’était pas en état de dire ou de faire quoi que ce soit. Ses enfants avaient changé, il venait de s’en rendre compte. Il avait compris qu’il n’avait plus aucun pouvoir sur eux. Il sentait de la colère au fond de lui, mais il y avait un autre sentiment par-dessus, bien plus puissant. Mais il n’arrivait pas à dire ce que c’était.

Sans prononcer un mot, il regarda les trois loups s’éloigner. Et au final une question se posa dans sa tête : « Qu’avait-il fait... ».

Code couleur Renard : #cc6633

Ven 11 Nov - 20:49
Revenir en haut Aller en bas
Suzuki

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☼ Épieuse
Suzuki
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger.
Les images. Ces images bien trop ancrées dans mes souvenir m'assaillent alors que je plante mes crocs dans la chair de ce loup qui me déteste tout autant que je le hais. Il ne me connait pas et je ne souhaite pas en connaître d'avantage sur lui non plus, à vrai dire, j'aimerai pouvoir en terminer avec lui mais quelque chose me retient. Un sentiment troublant qui me rappelle autre chose, une situation presque similaire. Similaire mais si différente, différente car tu étais à mes côtés ce jour là. Tu te trouvais avec moi alors que je ne pouvais contenir ma colère face à l'injustice.

Ta patte avait arrêté la mienne.

Tu m'avais arrêté alors que je ne pensais pas pouvoir le faire, je voulais me venger et venger ceux qui le méritaient mais tu voulais le meilleur pour moi alors tu t'es battue à ma place. Toi qui me parlais avec tant de douceur lorsque j'étais triste, toi qui as disparu sans laisser de traces.

Me laissant aux prises avec mes tourments.

Des larmes roulent sur mes joues mais se perdent rapidement dans le sang nouvellement incrusté dans mon pelage crème, si bien qu'aucun n'a pu les voir et je préfère qu'il en soit ainsi car je ne regrette rien. Je ne regrette pas même une seconde ce que j'ai pu faire durant ces derniers jours.

Je refoule mes larmes à mesure que ma colère monte mais mon sang-froid est ce qu'il pouvait voir. Je savais où frapper, quand et comment. Les entraînements que tu m'as forcé à faire, pour lesquels je pensais ne pas être faite, m'ont renforcé et transformé en une guerrière que je ne soupçonnais pas et qu'aucun loup ne pouvait deviner.

Je suis sur mes gardes, mes muscles sont toujours bandés, prêt à continuer le combat si besoin même si je ne souhaite rien de tel. La voix de Dragon me détend instantanément alors que son père s'écroule sur le sol, impuissant à cause des blessures que je lui ai infligé. Il s'approche de moi et ma colère semble s'apaiser légèrement alors que je sens sa présence qui me rassure. J'aperçois son frère dans mon champ de vision et je l'entends approuver ce que je viens de dire à leur père.

Je vais enfin pouvoir les libérer.

« Plume, Dragon, partons pour le moment. »

Je commençais à me diriger un peu plus loin en dehors des terres des Tsuki, restant tout de même dans la forêt. Je dégouline encore de sang même si celui-ci semble commencer à sécher, mais je ne veux pas garder cette sensation d'être sale plus longtemps, savoir que je suis tâchée de son sang me répugne. En avançant dans la forêt j'entends un son léger : un ruisseau doit couler non loin et je me dirige, non sans regarder si les deux continuent de me suivre. Une fois aux bords du petit cours d'eau, je plonge ma gueule dedans afin de nettoyer ce sang poisseux.

« Excusez moi d'avoir agi comme ça mais... »

Je me relevais, sortant de l'eau et je les regardais tous les deux. J'étais heureuse de pouvoir les voir sain et sauf.

« Il fallait que je vous protège. »

Je n'ose pas avancer vers eux, je les ai emmené et maintenant ? Est-ce que je vais pouvoir leur offrir la vie qu'ils méritent ? Est-ce qu'ils ne souffriront pas loin de leur meute ? Est-ce que... Tant de questions me viennent en tête et beaucoup de doutes aussi. Serais-je à la hauteur ?

« Je ferai de mon mieux. Je... Ne m'en voulez pas... »

Je baisse la tête, la fatigue me rattrape et je ressens le besoin de m'allonger, mon pouvoir m'ayant partiellement épuisé, puisqu'il ne m'avait pas servi depuis très longtemps. Je titube et m'écroule sur le sol, toujours consciente mais éreintée par ce combat, j'ai beau avoir reçu un entraînement au combat, je n'en reste pas moins une épieuse.

Je les ai libéré maman, je peux enfin regarder ton souvenir en face.

Ven 11 Nov - 23:50
Revenir en haut Aller en bas
Mélopée du Dragon

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Sentinelle
Mélopée du Dragon
Je veux te protéger

Ft. Suzuki/Plume/Renard ♫ Forêt de Cyprès ♫ Juillet 101

Son père, qui, quelques instants avant semblait prêt à déchiqueter la femelle, s'écroula en entendant les paroles de son fils aîné. Ses yeux étaient arrondis par la surprise. Cela fit légèrement rire Dragon. Mais au même moment, Plume vint se coller contre la Sentinelle tout en hurlant.

« Stop ! » Dragon tourna la tête vers son petit frère. « On a eu ce qu’on voulait, on peut partir. S’il te plaît Dragon, tu vaux beaucoup mieux que ça, on n'a pas à continuer de lui rendre des comptes, ni même à lui parler. Tu as vu son état ? Il est faible et même s’il le voulait, il ne pourrait pas faire de mal à un lapin alors s’il te plaît. Partons. »

Le regard du cendré se remplit à nouveau de douceur. Il sourit au gris perle et frotta doucement sa tête contre la sienne. Il aimait la chaleur que lui procurait ce contact.

- Je suis désolé, Plume. Lui dit-il, se rendant compte de son comportement. Je suis désolé de mettre comporté comme lui.

Dragon ne regrettait pas ses paroles. Si son père osait revenir les menacer, il n'hésiterait pas à le combattre de tout son être. Mais il ne voulait pas que son frère s'inquiète. Il ne voulait pas qu'il ait peur de lui ou qu'il voit cette chose en lui. Le cendré ne voulait pas ressembler à son géniteur.

« Plume, Dragon, partons pour le moment. » Leur dit alors Suzuki.

Mélopée du Dragon releva la tête et regarda la belle femelle s'éloigner. Il donna un petit coup de langue à Plume puis lui donna un petit coup sur le côté, blagueur, avant de suivre la crème. Tranquillement, il la laissa les guider un peu plus loin. Il était absolument d’accord pour s’éloigner de Renard Malicieux. Tout en marchant, la Sentinelle regardait si son frère les suivait bien. À cause du Guerrier, ils n’avaient pas pu discuter et Dragon n’avait pas pu lui expliquer la situation. Il avait peur que Plume ait mal compris des choses.

Alors qu’il continuait à suivre, il entendit un bruit de quelque chose qui tombe dans l’eau. Il tourna la tête et vit que Suzuki avait plongé sa tête dans le ruisseau. Elle voulait se débarrasser du sang qui avait giclé sur sa fourrure. Il la comprenait totalement. Attendant qu’elle finisse, le cendré s’assit.

« Excusez moi d'avoir agi comme ça mais... » Commença-t-elle en s’éloignant de l’eau, de nouveau propre. « Il fallait que je vous protège. » Continua-t-elle. Elle semblait hésiter et cela inquiéta Dragon. « Je ferai de mon mieux. Je... Ne m'en voulez pas... » Conclut la femelle.

Et Suzuki s’effondra au sol après avoir prononcé sa phrase. Paniqué, le mâle se précipita vers elle. Renard l’avait-il blessé à un moment ? Cependant, en arrivant à hauteur, il ne sentit aucune odeur de sang. Son pelage clair ne présentait également plus aucune couleur rougeâtre. Légèrement soulagé, Dragon eut un léger soupir. Puis, il vint s’allonger à côté d’elle. Après une hésitation, il commença doucement à donner des coups de langue sur le pelage trempé de Suzuki.

Il voulait la rassurer. Il ne fallait pas qu’elle s’inquiète ! Dragon et Plume lui en seraient reconnaissants toute leur vie sûrement. Elle était la seule qui s’était préoccupée d’eux. Elle était la seule qui avait osé chercher plus loin. Elle était la seule qui s’était dressée devant Renard Malicieux. Elle les avait sauvés, ils ne pourraient jamais l’oublier.

Entre deux coups de langue, Dragon lui dit, la voix douce.

- Suzuki… Commença-t-il. Merci. Merci pour tout… Il lui sourit. Merci d’avoir discuté avec moi la première fois qu’on s’est rencontré. Merci de ne pas avoir fui lorsque l’on s’est croisé à nouveau. Merci de m’avoir écouté et d’avoir accepté de venir chercher mon frère. Il tourna la tête vers ce dernier et lui sourit. Et merci de nous avoir libérés de lui. Il hésita à continuer. Tu es… spéciale pour moi.

Juste après avoir prononcé ces mots, il frotta tendrement sa tête contre celle de Suzuki. Puis, il regarda Plume. Il savait qu’il lui devait des explications. Il l’invita à se rapprocher de lui d’un signe de la queue. Puis, quand le jeune gris fit à côté, il commença son explication.

- Je suis désolé Plume, je voulais t’expliquer quelque chose, mais Renard Malicieux nous a interrompu. Dit-il, se sentant mal pour son frère. Il ne voulait pas que Plume se sente trahi. Je voulais te dire que je comptais quitter la meute des Tsuki. Lança-t-il sans le moindre avertissement. En discutant avec Suzuki, j’ai compris que nous ne comptions pas pour la meute et que la meute ne comptait pas pour nous. Et je ne veux plus continuer à vivre là-bas. Je veux chercher un autre endroit, un endroit que je pourrais considérer comme ma maison, ma famille. Il marqua une courte pause le temps de reprendre son souffle. Cependant, je ne veux pas partir sans toi. Tu es ma famille, mon petit-frère. Je ne pourrais jamais t’abandonner, te laisser seul. Alors je viens te demander ; est-ce que tu accepterais de venir avec moi et Suzuki ? Est-ce que cela te tenterait de chercher avec nous notre maison ?

Mélopée du Dragon avait peur. Il avait peur que son frère refuse. Et cela se voyait même s’il faisait de son mieux pour le cacher. Si son frère refusait de le suivre, il aurait beaucoup de mal à le supporter. Continuer à vivre parmi les Tsuki était impensable pour lui, mais se séparer de Plume des Neiges l’était tout autant. Il espérait donc que le gris perle allait accepter. Sinon, il ne saurait quoi faire.
Codage par Libella sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sam 12 Nov - 20:45
Revenir en haut Aller en bas
Plume des Neiges

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☾ Guérisseur
Plume des Neiges

Je veux te protéger

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Plume des Neiges

Feat Suzuki, Mélopée du Dragon et Renard (PNJ)



Tu tremblais légèrement Plume, attendant la réponse du Dragon. Son cœur battait fort dans sa poitrine, tu pouvais l’entendre rugir dans tes oreilles. Mais bien tôt, tu sentis son pouls s’apaiser et ses yeux doux tombèrent sur ta figure inquiète. Il te sourit, Plume, et c’est dans un soupir apaisé que tu retrouvas ton frère. Se voulant rassurant, il frotta sa tête contre la tienne avec douceur, comme il en avait l’habitude.

- « Je suis désolé, Plume. Je suis désolé de mettre comporté comme lui. »

Tu ne répondis pas, préférant engouffrer davantage ta tête dans sa poitrine. Avec Suzuki et toi à ses côtés, aucune chance qu’il ne devienne comme votre père. Finalement tu lui accords un grand sourire avant de te tourner vers Suzuki qui venait de vous donner l’ordre de partir, hochant par la même occasion la tête. Comme pour t’indiquer de les suivre, Dragon te lécha le crâne et te donna un petit coup sur le côté, certes blagueur, mais qui te fit reculer de plusieurs pas. Défiant, tu jaugeas ton frère du regard, les oreilles en arrière mais un sourire aux babines. Parfois tu te demandais s’il se rendait compte de la différence entre vos deux rapports de forces. Tu pourrais assassiner un louveteau d’un coup de langue ! Tu commenças à les suivre, Plume, non sans, jeter pour la dernière fois un coup d’œil à ce vieux loup saignant sur les bruyères. Secrètement tu espéras que Champ de Lavande s’en occuperait bien… mais pas assez pour qu’il retrouve ses facultés de combat. Tu espérais qu’il avait qu’avait compris la leçon : ne nous retrouves pas, laisse moi tranquille mon frère, sa compagne et moi. Sors de nos vies.

En fin de fil, tu suivis tes ainés à travers la forêt. Ce n’est qu’à mi-chemin que tu te rendis compte que tu avais abandonné ton ballot d’herbes médicinales et de toiles d’araignée. Dois-je allez le récupérer ? tu secouas la tête Plume, réalisant une chose : Non, je n’appartiens plus à cet endroit, nous devons mettre le plus de distance possible entre la meute et nous. Finalement tu rejoignis la beige et le cendré. Celle-ci se débarbouillait la figure dans le ruisseau, après une telle bagarre elle en avait bien besoin.

« Excusez-moi d'avoir agi comme ça mais…  Il fallait que je vous protège. » finit-elle en vous observant du regard, tous deux.

La femelle venait de créer une barrière entre vous, Plume, et tu ne savais pas qu'en penser. D’accord, entre toi et eux, pourquoi pas, mais pourquoi Dragon se tenait à tes côtés alors que sa femelle était de l’autre ? Se sentait-elle coupable de votre situation ? Tu te renfrognas jeune loup gris, ne voulant de sa pitié. Tu n’avais même pas eux la pitié de ta meute, ni même celle de tes ancêtres, pourquoi voudrais-tu de la sienne ? Votre situation n’avait jusqu’alors pas aussi dramatique que— bon, elle l’était. Mais vous n’en étiez pas mort, juste moins vivant. Tu gardas tes pensées pour toi-même et t’assis, Plume des Neiges, laissant la solitaire s’écrouler au sol de fatigue. À son souffle régulier tu devinais qu’elle était toujours consciente, et les tressauts qui agitaient ses membres de temps en temps indiquaient qu’elle était toujours consciente.

Dragon s’était précipité sur elle, inquiet de son état, mais se rendant compte à son tour que sa réaction n’était que le produit de son immense fatigue il se détendit, allant la couvrir de ses attentions en se pelotant contre elle. Tu les observas Plume, muet et quoique jaloux de la scène. Mais bien au-dessus de la jalousie, se plaçait la gêne. Pas celle qu’on pourrait affilier au malaise mais celle qui vous fait sentir de trop, celle que vous ressentez devant l’inconnu. Tu ne savais pas sur quelle patte danser avec ses deux là jeune loup gris et ses démonstrations affectueuses t’étaient pour le moins étrangères chez ton frère. Tu étais guérisseur, tu ne comprendras jamais ce que ça fait d’aimer, ou d’être aimé. Tu ne fus aimé que par ton frère,  ta mère elle ne t’a pas fait ce cadeau. L’amour entre un mâle et une femelle tu l’avais vu de loin, de très loin même, et sur le plan pour un guérisseur ce n’est que la démonstration d’un besoin de reproduction. Quand tu les voyais ensemble Plume, entremêler, avec Dragon qui la remerciait de tout son soûl, ça ne te faisait aucun doute que c’est deux là sont faits pour être ensemble.  C’est comme si que sous tes verts forêt se dessinait une seule et même entité, lié à tout jamais par un lien indélébile et invisible que personne ne pourra entraver.

Et tu n’en faisais pas partie.

À cette réalisation, tu te redressas, voulant leur laisser de l’intimité, mais soudain la tête du cendré se tourna vers toi et vos yeux se croisèrent. Depuis combien de temps avait-il arrêté de parler ? Tu n’en avais guère idée, mais son regard suspendit ton geste. Mélopée du Dragon t’invitait à le rejoindre d’un signe de la queue et pendant quelques secondes tu hésitas Plume, avant de te rapprocher lentement du loup. Vous n’étiez pas collé, mais assez proche pour sentir sa respiration agiter les poils de ton crâne. Tu ne savais pas ce qu’il allait te dire, et à vrai dire tu essayais de ne pas trop y réfléchir. Tu étais comme… anesthésié. Présent physiquement mais contrairement à Suzuki loin psychiquement, très loooin. Réfléchir te donnerais du stress inutilement et te ferrait penser à des choses que tu pourrais regretter par la suite, tu n’aimais pas perdre le contrôle de tes sentiments Plume.  

« Je suis désolé Plume, je voulais t’expliquer quelque chose, mais Renard Malicieux nous a interrompu. » commença t’il, penaud comme s’il se reprochait quelque chose. Le son de sa voix trahissait son agitation et son agitation t’agitait à son tour « Il ne voulait pas que Plume se sente trahi. Je voulais te dire que je comptais quitter la meute des Tsuki. »

C’était évident. Même si ça faisait mal. Le résultat ne pouvait qu’être celui-là, vous aviez attaqué l’un des vôtres, vous aviez laissé pour « mort » l’un des vôtres, et toi le guérisseur de la meute Tsuki ne lui a pas porté aide comme tu aurais dû le faire. Malgré tout, bien que tu ne portes aucun de ceux-là dans ton cœur tu aurais aimé une discussion avec ton frère. Pas pour le faire changer d’avis, non non, au diable ces gens qui n’avaient pas pu voir votre détresse, au diable ces gens qui l’avaient laissé pour mort dans cette forêt. Tu aurais seulement voulu que cela résulte d’un commun accord.

« En discutant avec Suzuki. » Ah. « J’ai compris que nous ne comptions pas pour la meute et que la meute ne comptait pas pour nous. Et je ne veux plus continuer à vivre là-bas. Je veux chercher un autre endroit, un endroit que je pourrais considérer comme ma maison, ma famille. »

Tu fixas, le ruisseau Plume, comme si l’eau avait arrêté de s’écouler et que le bruit du ruissellement n’était plus.  Ton cœur était muet et bruyant à la fois, des pattes étaient moites et tes yeux secs. Tu ne regardais ni le Dragon, ni la belle qui se reposait contre sa poitrine. Sa famille. Tu sentis ta mâchoire se serrer Plume, et ton cœur tomber comme une enclume dans ton estomac. Sa famille, sa maison ? Mais où tu es toi dans toute cette histoire ? Pourquoi revenir te chercher si c’est pour venir t’abandonner au seuil de la forêt comme un bâtard ? Tu fermas brusquement les yeux, ne pouvant plus longtemps contenir ton apparence : tu avais mal, terriblement mal, et même ton pouvoir ne serait te guérir.

« …Cependant, je ne veux pas partir sans toi. Tu es ma famille, mon petit-frère. Je ne pourrais jamais t’abandonner, te laisser seul. Alors je viens te demander ; est-ce que tu accepterais de venir avec moi et Suzuki ? Est-ce que cela te tenterait de chercher avec nous notre maison ? »

Tu n’arrivais plus à regarder Mélopée du Dragon en face, Plume des Neiges, submergé par tes émotions. Tant de questions, tant de tiraillements qui t’entrainaient au fond de ce gouffre dont tu parcourais le précipice depuis si longtemps maintenant. Plus rien ne te retenait de trembler, parcouru de soubresauts chaud et glacé à la fois, si ce n’est ta pudeur. Une question avait naquit sur tes babines sans pour autant émerger, mourant sous le poids du doute et de la tristesse. Tu n’osais la formuler en pensée sans qu’elle ne t’empoisonne l’âme et pourtant elle hantait ton esprit comme la chanson du vent qui pourfendait à tes oreilles : Suis-je un boulet pour toi ? Parce que oui, si tu n’étais pas né, le Dragon se serait depuis bien longtemps enfui, si tu n’étais pas né peut-être même qu’il aurait pu vivre une histoire normale avec un papa aimant et une maman en vie.

Si tu n’étais pas né il n’aurait pas été obligé de convaincre sa copine de venir te chercher.
Si tu n’étais pas né, elle ne se serait pas retrouvée dans cet état.
Si tu n’étais pas né--

Tu retenais de justesse une larme, Plume, gardant le silence là où tu devrais dire quelque chose pour soulager l’atmosphère. Pourtant, cette fois, tu n’y arrivais pas. Des nœuds s’étaient formés dans ta gorge et les eaux de l’intranquillité te noyaient au fur et à mesure où les questions sans réponses s’entassaient.

Tu étais son fardeau, aussi douloureux soit-il. Le Dragon ne le pensera jamais peut-être en ces termes, il est bien trop noble pour te considérer ainsi, et pourtant tu es la définition de ce mot : lourd, non voulu, qui nous pèse. Peut-être que le mieux serait de dire non, de le supplier de rester, de trouver ensemble une solution. Mais il était heureux avec Suzuki, et Suzuki était une étrangère. Vous aviez commis une faute, aussi clément soit Gardien des Âmes il n’y avait plus d’avenir pour vous chez les Tsuki. Tu n’avais jamais considéré la meute comme une famille à proprement parler, juste l’endroit où tu dormais, vivre ailleurs ne te dérangeait pas. Mais à quoi bon vivre ailleurs si c’est pour vivre aux dépends de ton frère et de sa femelle ? Que pourrais-tu bien faire ? Veillez sur eux ? Sur leurs louveteaux ? Les soigner lorsqu’ils ont un rhume ? Les regarder faire des balades au coucher de soleil pendant que toi tu dormirais dans une taverne ? Et elle, acceptera seulement t’elle ou pense-t-elle aussi que tu es un boulet dans leur histoire ?  

Tu fis une overdose, Plume, et soudain la panique t’envahit. Tu n’avais jamais vécu sans ton frère et maintenant il voulait partir ! T’emmener avec lui chercher avec lui, leur, ou bien votre maison. Tu voudrais refuser Plume, voir ce qu’il ferait, voir qui il choisirait. Mais ce n’était pas juste.

Tu aimais ton frère plus que tout au monde, jeune loup, et tu ne voulais que son bonheur.

Et la vérité était la suivante : sans toi, Mélopée du Dragon avait toujours Suzuki à ses côtés. Mais sans Mélopée du Dragon à tes côtés, toi tu n’avais plus personne. Baissant les yeux au sol, tu tentas de sourire, sans succès. Mais n’osant pour le moment affronter le regard du cendré, tu tiens à lui donner ton verdict.

- « Tu es mon frère, Mélopée du Dragon, et pour rien au monde je ne te suivrais-je point. Nous nous sommes échappé de ce cauchemar ensemble, alors tâchons de trouver ensemble un endroit que nous pourrons appeler « maison ». »


Plumes des Neiges bafouille en #009999
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ven 13 Jan - 23:35
Revenir en haut Aller en bas
Suzuki

Feuille de Personnage
Blessures/Maladies:
☼ Épieuse
Suzuki
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je veux te protéger.
Mes pensées s'envolent tranquillement jusqu'à atterrir dans un rêve dont je suis la seule à connaître la vraie signification. Je divague et me revoie aux bords d'un lac, je ferme les yeux pour sentir les odeurs qui m'entourent. Il me semble que l'eau émet un sort de clapotis sur ma droite, il me semble tout d'abord être tout à fait normal, mais plus je l'entends et plus il se rapproche de moi mais je préfère garder les yeux fermer pour on ne sait quelle raison. Puis je me laisse aller à la fraicheur du vent, le coassement des grenouilles... Des grenouilles ? Il n'y a jamais eu des grenouilles ici, ce n'est pas réel !

Je me réveille, j'entends des voix tout en gardant les yeux fermés, j'émerge doucement et ne comprend qu'à moitié mais j'entends la voix de Dragon et cela ça me rassure un peu alors je me permets de me réveiller tranquillement. Il me remercie. Pourquoi me remercier ? J'étais égoïste de les faire partir si soudainement... mais cette souffrance qu'ils éprouvaient m'a rendu aveugle, je n'ai vu que la libération que je pouvais apporter sans penser aux contre-coups. Allaient-ils décider de retourner là bas ? Peut-être avais-je surestimé leurs volontés...

Je sens un contact chaud contre mon pelage et je devine qu'il s'agit de Dragon, je ne peux m'expliquer pourquoi mais un frisson me parcourt. Du moins, je sais exactement pourquoi ce frisson arrive : les paroles qu'il prononce me font l'effet d'une décharge à mesure qu'il avance dans ses paroles.

S'il savait que de simples mots avaient fini de me décider et que vivre ma vie sans lui n'aurait plus de sens.

Il savait que j'étais réveillée mais que je me reposais à ses côtés, je me suis appuyée contre lui dans une légère pression pour qu'il sache que j'avais entendu ce qu'il disait. Il savait ce que je pensais, je lui avais chanté mes véritables sentiments devant son père alors je savais qu'il comprendrait.

Je continue à me taire et ma respiration se fait plus lente à mesure que je sens la fatigue se répandre dans mes membres, mes muscles me font mal, je n'ai pas vraiment l'habitude de forcer à ce point surtout sans échauffement.

J'entends Dragon qui demande à son frère s'il veut le suivre et par conséquent nous suivre aussi. Sa réponse met du temps à arriver mais je sais qu'il fera le bon choix, mon but n'est pas de les séparer, je veux qu'ils soient heureux.

Lorsque Plume répondit à son frère, je relevais légèrement la tête pour les observer tous les deux, je ne savais pas quoi dire, j'avais simplement peur d'interrompre ce moment à deux. J'attendis un peu et j'ajoutais, toujours autant fatiguée.

« Je suis heureuse que nous partions tous les trois, je n'aurais pas pu demander à Dragon de partir sans toi. Je sais ce que c'est que de perdre la personne à laquelle on tient le plus et je ne veux et ne peux pas fous faire vivre ça. »

Je me demandais combien de temps nous pourrions rester ainsi, tranquillement à se reposer avant que notre vie ne nous rattrape. Je savais que je ne pourrais pas les emmener immédiatement, que nous devrons dire adieu à nos meutes, à nos familles et nos amis. Après ça, nous pourrons débuter notre nouvelle vie.

J'ai l'impression de voler, comme si des ailes avaient poussées dans mon dos. C'est donc ça être heureuse ?

Lun 27 Fév - 22:27
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: